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Conséquences à court et long termes

Les conséquences à court et long termes

La pollution de l’air a des conséquences directes sur notre santé. Selon la situation, des symptômes immédiats et visibles peuvent être ressentis : gênes, sensations d’inconfort ou irritations. Au long terme, les conséquences sont bien souvent plus importantes : maladies respiratoires, cardiaques, cancers. 

Premier sujet de préoccupation environnementale des Français, la qualité de l’air représente un enjeu majeur de santé publique. L’air que nous respirons à l’extérieur et à l’intérieur des bâtiments contient différents polluants qui, une fois dans notre corps, peuvent être nocifs pour la santé. La majorité des gaz atteint les alvéoles pulmonaires, les particules quant à elles pénètrent plus ou moins profondément selon leur taille. Ces polluants agissent sur la santé à court ou à long terme : sensation d’inconfort due aux mauvaises odeurs, irritation des yeux, de la peau et des muqueuses, toux, conjonctivite, allergie, rhinite, gêne respiratoire, bronchite, asthme, maux de tête, fatigue, nausées, malaises, maladies respiratoires chroniques, mortalité cardio-vasculaire, malformation du fœtus, cancers… Ces effets dépendent de la nature du polluant (gaz, particules…), de la taille des particules, de nos caractéristiques (âge, sexe…), mode de vie (tabagisme…) et état de santé mais aussi de la durée d’exposition et de la dose inhalée.

En 2013, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) a classé la pollution de l’air extérieur comme cancérigène pour l’Homme.

Troisième cause de mortalité après le tabac (78 000 décès) et l’alcool (49 000 décès), 48 000 décès prématurés seraient attribués à la pollution de l’air chaque année en France, soit 9% des décès (d’après l’Etude quantitative de l’impact sanitaire de la pollution atmosphérique par Santé Publique France, juin 2016). Ce taux de mortalité serait même plus élevé dans les grandes villes qu’en campagne, avec respectivement 13% contre 7 %.

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Nous ne sommes pas tous égaux face à la pollution atmosphérique. Même si chacun peut être affecté, certaines personnes sont plus sensibles que d’autres à la pollution de l’air. Cette différence provient entre autre du fait de leur âge ou de leur capital santé. Ainsi un nourrisson ou jeune enfant est plus vulnérable à la pollution de l’air, de même pour une personne souffrant de pathologie respiratoire.

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Les effets de la pollution de l’air sur notre santé dépendent des substances respirées mais aussi de leurs quantités et de la durée. Ainsi, respirer des polluants à faible teneur et de façon constante peut être tout aussi dangereux qu’une pollution forte et brève. S’il est difficile de directement contrôler la qualité de l’air que l’on respire, la maîtrise de son exposition est plus facile. 

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