L’implantation des stations de mesure fait l’objet d’une attention toute particulière et est régie par de nombreux critères. Selon l’objectif de la mesure, les emplacements diffèrent d’une station à une autre, on parle alors de typologie.

• Le premier critère distingue l’environnement de la station. Il peut être urbain, péri-urbain ou rural. Ce critère varie sur la densité de population présente dans les environs proches de la station mais également selon l’occupation du sol (bâtiments, champs…).

• Le second paramètre de typologie concerne la présence d’une source de pollution dans l’environnement immédiat de la zone qui impacterait ses mesures. On parle alors d’influence, qui peut être industrielle ou par le trafic routier.
  
  

Les mesures des stations de surveillance sont transmises en temps réel via une connexion internet propre à la station à un poste central. Ces données de mesure subissent plusieurs étapes de validations réalisées par les équipes d'Atmo BFC. Il s'agit alors de vérifier la bonne métrologie des appareils de mesure et la cohérence environnementale des données.

Une fois validées, ces données alimentent les prévisions de qualité de l’air, les cartes de modélisation, les dispositifs d’alerte, les bilans de surveillance et autres études spécifiques. Elles font aussi l’objet d’une remontée au niveau national voire européen.

Le programme régional de surveillance de la qualité de l’air (PRSQA), initialement élaboré sur la période 2017-2021, a été tacitement reconduit, au regard de l’absence de modifications notables des orientations de l’instance délibérative d’Atmo BFC, des conditions locales, des résultats de la surveillance de la qualité de l’air effectuée au cours des cinq dernières années, ou encore des évolutions prévisibles du contexte local.

Quand bien même les instances délibératives ajustent nos orientations stratégiques (nouvelle vision d’Atmo BFC depuis 2022 prise en compte des orientations des lettres de cadrage du ministère de l’environnement, etc), l’ensemble des travaux engagés depuis 2022, s’inscrit toujours dans ce plan. Il est à noter que la stratégie du réseau de mesure a évolué, avec une mise à jour en 2021 sur la base de l’étude des données des stations sur 5 ans. Cela a induit une légère adaptation des régimes de surveillance et une projection du réseau de mesure pour 2026. Cependant, aucun changement au niveau du zonage de surveillance n'a été effectué.

Pour assurer une bonne stratégie de surveillance de la qualité de l'air, la région Bourgogne-Franche-Comté est découpée en zones administratives de surveillance. Ce zonage est réalisé en tenant compte des niveaux de polluants, des populations exposées, des sources
d’émissions et des conditions météorologiques qui prévalent dans ces zones.

Il existe ainsi 2 types de zones en BFC  :

• Les "zones à risque" au nombre de 4
• La "zone régionale" qui s'étend sur le reste du territoire de la région.

Selon le type de zone et les spécificités de chacune, un régime de surveillance adapté est mis en place. Il détermine les méthodes d’évaluation à mettre en œuvre pour les polluants réglementés. Le régime de surveillance est réévalué et révisé, si nécessaire, tous les 5 ans