L'augmentation de l'ozone troposphérique due au changement climatique pose des enjeux majeurs pour la santé humaine et les productions agricoles et sylvicoles. L'ozone troposphérique, un polluant secondaire formé par des réactions photochimiques entre les oxydes d'azote (NOx) et les composés organiques volatils (COV) en présence de la lumière solaire, est un puissant irritant respiratoire. Son augmentation entraîne une exacerbation des maladies respiratoires, telles que l'asthme et les bronchites chroniques, ainsi que des affections cardiovasculaires. Les populations vulnérables, comme les enfants, les personnes âgées et celles souffrant de maladies préexistantes, sont particulièrement à risque. En ce qui concerne l'agriculture, l'ozone troposphérique réduit la photosynthèse et la croissance des plantes, entraînant des pertes significatives de rendement pour les cultures sensibles comme le blé, le soja et le maïs. Les forêts et les plantations sylvicoles subissent également des dommages, avec une réduction de la productivité et une vulnérabilité accrue aux maladies et aux stress environnementaux. Ces impacts combinés menacent la sécurité alimentaire et la résilience des écosystèmes forestiers, soulignant l'urgence d'agir pour réduire les émissions de précurseurs de l'ozone et atténuer le changement climatique.